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Transport routier : évolution des législatives suite à la guerre en Ukraine

Le secteur du transport routier de marchandises a été touché par de nombreux événements en 2022 tels que la spéculation financière et la guerre en Ukraine. L’Europe a mis en œuvre des législations pour soutenir la branche.

Conséquences économiques

Le transport routier de marchandises a connu des rebondissements en 2022. 🚚 D’abord, la branche a été affectée par la spéculation financière en automne 2021. Par conséquent, la première mesure a été de réduire les hausses de prix des énergies. Puis est survenue la guerre en Ukraine. Ainsi, le 16 mars, le gouvernement français a agit. Il a légiféré sur les prix de l’énergie avec une aide entreprises de transport de 400 millions d’euros en fonction du nombre de véhicules. De plus, jusqu’au 31 juillet, le prix du gazole a baissé de 0,15 euros/l et de 0,21 euro/kg du gaz à la pompe et à la cuve. D’ailleurs, des fédérations du transport ont sollicité le gouvernement afin qu’il prolonge cette décision jusqu’au 30 septembre. Elle a ensuite été rendue dégressive jusqu’au 31 décembre. Parmi ces fédérations figurent OTRE, FNTR, Union-TLF et FNTV.

Plusieurs entreprises ont été affectées par la guerre en Ukraine. Ainsi, le 8 avril, le gouvernement a créé un prêt garanti par l’Etat en soutien à ces établissements. 🏛️ Il s’agit de PME, ETI et artisans du transport. Ce PGE permet aux entreprises de couvrir jusqu’à 15% de leur chiffre d’affaires annuel moyen. Elles pourront ainsi faire face aux difficultés de trésorerie.

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Alternatives au gaz russe

Dès janvier 2022, les instances européennes ont échangé sur la transition énergétique. 🌳 Elles ont abordé la question sur les conditions d’inclusion, dans la taxonomie verte, du gaz fossile et du nucléaire employés pour produire l’électricité. En effet, l’UE souhaite atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

Ainsi, le gaz deviendra une source d’énergie de transition. Ses émissions seront réduites à 270 g de CO2 par kWh, puis à 100 g/kWh par capture de carbone. Ces conditions ne pourront être respectées qu’avec de nouvelles centrales à gaz. De plus, leur permis de construction devra être validé avant le 31 décembre. De même, les nouvelles centrales atomiques devront recevoir un permis de construction valide avant 2045. Elles devront durer plus longtemps. De même, elles devront fournir des garanties sur le traitement des déchets et leur démantèlement en fin de vie. Egalement, en juillet, l’UE a voté en faveur des premiers financements IPCEI (Important Projects of Common European Interests) pour des projets liés à l’hydrogène.

Enfin, en mars 2022, la Commission Européenne commence son programme de production de 35 milliards de mètres cubes de biométhane au sein de l’Union Européenne d’ici 2030. 🌍 Ce programme a été instauré dans le cadre du plan REPowerEU. Il doit limiter la dépendance au gaz russe. Ainsi, ce sont 80 milliards d’euros qui seront investis pour construire 5000 méthaniseurs. La Commission Européenne prévoit également la production de 350 TWh à partir de déchets et de résidus d’ici 2030.