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Transport routier : majorité des entreprises en difficulté face à la pénurie de carburants

En France, la pénurie de carburants se fait de plus en plus ressentir. Les entreprises se retrouvent en grandes difficultés et partagent leurs inquiétudes. Dans ce contexte, le secteur du transport routier n’est pas épargné. 

Hausse des mouvements de grèves

Le mois d’octobre rencontre une hausse de mouvements de grèves. En effet, les grèves se poursuivent dans les raffineries TotalEnergies et Esso-ExxonMobil. Ainsi, pour éviter que le secteur du transport routier ne soit davantage impacté, le ministre délégué chargé des Transport, Clément Beaune, a ordonné aux préfets de libérer les stocks stratégiques. De plus, les camions citernes ont été exceptionnellement autorisés à circuler le week-end. L’ensemble de ces mesures a pour objectif de soulager les craintes des professionnels de la branche. Cependant, l’inquiétude grandit sur le secteur. En effet, la situation ne s’améliore guère. Au contraire, les répercussions négatives s’enchaînent. De nombreuses entreprises observent leurs cuves de réserve diminuer. Ainsi, elles ne sont pas protégées d’un éventuel arrêt de l’activité.

Dans le but d’améliorer la situation, le représentant des transporteurs routiers européens sollicite les autorités françaises à agir immédiatement. En effet, il appelle à mieux indiquer et répertorier les stocks de carburant qui proviennent des stocks stratégiques ou des pays limitrophes. De plus, ces stocks doivent être mieux répertoriés entre la distribution des professionnels et celle des stations-services à destination des particuliers. 🚗 L’objectif est de faciliter pour tous les conducteurs l’approvisionnement en carburant. En effet, le carburant est vital au particulier pour qu’il puisse aller travailler. Cependant, afin de recevoir les produits de première nécessité, les transporteurs routiers ont également besoin de carburant.

 

Répercussions sur l'économie française

De plus, les mouvements de grèves affectent de plus en plus l’économie française. En effet, depuis début septembre, les quantités d’essence livrées dans les entreprises ont connu une baisse générale. 📉 Ainsi, les délais de livraison ont été allongés. Les conséquences se sont immédiatement fait ressentir dans le secteur du transport routier. Puis, de nombreuses grèves ont commencé à émerger. Par conséquent, les conducteurs ne pourront plus rouler faute de carburant. D’ailleurs, les entreprises ne pourront plus recevoir de la matière première. Cela aura directement un impact sur la production. En effet, le secteur agroalimentaire devrait connaître une forte pénurie de produits dans les rayons.

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Les entreprises en grande difficulté

Face à la situation actuelle qui s’aggrave, les entreprises en subissent les répercussions. D’ailleurs, l’association La chaîne logistique du froid regroupe actuellement près de 120 entreprises de transport frigorifique. ❄️ Elle a démontré que de nombreux produits alimentaires présents dans nos rayons pourraient très bientôt être en rupture. En effet, les réserves de cuves sont actuellement pour beaucoup d’entreprises inférieures à une semaine.

De plus, l’Organisation des transporteurs routiers européens a déclaré que 75% des entreprises de la branche rencontrent des difficultés. En effet, les entreprises n’ont aucune information concernant la date de livraison et la quantité. Par conséquent, un sentiment d’inquiétude et d’incertitude se fait ressentir. La situation est de plus en plus instable. Certaines entreprises sont ainsi contraintes de mettre à l’arrêt une partie de leur flotte de véhicules.

D’ailleurs, les petites sociétés regroupant moins de dix salariés sont le plus affectées par la situation. En effet, elle ne disposent malheureusement que de très peu de cuves privées. Elles rencontrent ainsi des difficultés pour alimenter leurs véhicules. 🚚 De plus, elles ne disposent pas d’un grand réseau professionnel. En conséquence, elles doivent s’approvisionner dans les stations-service. Enfin, cela est rendu possible lorsque celles-ci sont équipées de pompes dédiées aux véhicules lourds et qu’elles ne sont pas fermées.

Enfin, certaines stations-service ont décidé de fermer leurs pompes de véhicules lourds. Ainsi, seulement les véhicules légers peuvent être alimentés en carburant. Cette décision s’apparente à un refus de vente. La situation s’aggrave et semble se poursuivre dans les prochaines semaines à venir.