Gestion logistique : quelles perspectives à venir ?
Un an s’est écoulé depuis le début de la crise sanitaire. Malgré les impacts que cette dernière a causé, la logistique entrevoit de nombreuses perspectives. Les bouleversements nous ont appris à devenir plus flexibles afin de faire face aux flux irréguliers de marchandises. Nous vous partageons ici les tendances qui ont émergé, se sont renforcées et qui s’apprêtent à persister dans le temps.
Gérer rapidement la logistique et satisfaire les clients
Rebondir face aux bouleversements des secteurs
Tout comme le transport, la crise sanitaire a impacté la logistique. En effet, rappelons que la logistique dépend des flux de marchandises, qu’ils soient liés au commerce ou à l’industrie. Depuis 2020, l’approvisionnement et la gestion des stocks de certains secteurs ont subi des impacts, encore réels aujourd’hui. D’un côté, des secteurs d’activité se sont trouvés dans une impasse, tandis que d’autres ont dû gérer plus de flux. En exemple, on peut citer les changements d’ampleur qu’il y a eu dans le e-commerce. Ce sont ces bouleversements qui ont amené les industries à modifier leurs manières de gérer la logistique. L’objectif principal ? Stocker, préparer les commandes et, surtout, continuer de satisfaire la demande des clients en forte augmentation. En outre, les livraisons doivent rester rapides.
Le digital s'intègre à la logistique
Peut-on parvenir à maintenir sa gestion des stocks tout en restant rapide ? Une fois encore, la digitalisation trouve sa place. Effectivement, le digital s’intègre dans la majorité des secteurs d’activité. Il en est de même pour la logistique. Pourquoi ? Les leviers digitaux vont permettre, entre autres, de simplifier les processus et d’automatiser la gestion. Cela amène à assurer performance et rapidité. Par conséquent, ils maintiennent la satisfaction des clients, fournisseurs et distributeurs. Les bénéfices de la digitalisation ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Comme nous allons le voir par la suite, les outils digitaux deviennent plus importants dans la prévention des flux.
Digitaliser, automatiser, fiabiliser la gestion logistique
Big data, blockchain, intelligence artificielle...
Plusieurs formes de digitalisation sont déjà engagées ou vont se développer. Nous vous dressons ici un aperçu des quelques perspectives à venir.
- Big data (logiciels SI). Collecter, traiter et exploiter un grand nombre de données liées aux marchandises visent à améliorer la chaîne. L’intérêt est de connaître les axes performants et ceux à optimiser.
- Smart storage. Gérer efficacement les entrepôts (enlèvement, disposition des stocks) grâce à l’usage d’outils analytiques intelligents.
- IA et analytics tools. Prévenir les flux afin de mieux gérer les stocks et prendre des décisions éclairées et rapides. L’objectif est de gagner du temps, réduire les risques d’erreurs et donc les coûts.
- Blockchain. Certes, elle s’est déjà imposée mais elle va se renforcer. Elle permet de gagner en souplesse, de fiabiliser les échanges d’informations et d’optimiser la traçabilité des données.
Les technologies qui se développeront dans la gestion logistique
D’autres technologies vont venir servir les intérêts de la chaîne de stockage. Toutefois, certaines doivent encore se développer pour un usage plus courant.
- la 5G (transmission plus rapide des données).
- les drones (pour le dernier kilomètre, réalisation d’inventaires automatisés).
- les scanners d’articles (amélioration du tri).
- les lunettes intelligentes (smart glasses pour la préparation de commande)*.
- les robots (par exemple pour le picking).
- l’IA (autonomisation, comme celle des véhicules en entrepôt).
Des objectifs de logistique s’imposent : environnement durable et dernier kilomètre
Le maillon final de la chaîne logistique ou “dernier kilomètre”
Considéré comme la dernière étape – ou dernier maillon de la chaîne logistique -, le “dernier kilomètre” doit être plus flexible. Cette étape repose sur la présence de petits entrepôts de stockage et installations urbaines ou périurbaines. Ceux-ci étant situés à proximité des clients B2B (magasins, usines…), la livraison finale devrait être plus fluide et rapide.
Limiter l’impact écologique de la logistique
Aujourd’hui, un aspect est à prendre en compte dans la chaîne : la protection de l’environnement. En effet, il faut désormais réfléchir à la réduction de l’empreinte écologique. Cela peut se traduire par la baisse de la consommation des énergies dans les entrepôts (électricité, chauffage…). Nous pouvons aussi parler de “green logistics” qui revêt quelques actions écologiques : recyclage des emballages, reconditionnement, incitation à retourner les produits réutilisables ou recyclables (reverse logistics).
Notre société Mehez est membre du groupement Evolutrans. De ce fait, nous nous engageons à répondre aux exigences écologiques de la solution du groupement : Volupal. Il faut savoir que dans quelques années le centre-ville de Lille accueillera essentiellement des véhicules à 0 émission de CO2. Mehez s’adapte déjà aux besoins des clients en termes de gestion du dernier kilomètre, tout en limitant son impact écologique. Nous serons donc prêts à répondre aux avancées et anticiper les prévisions.
*Source : E-logistique : un secteur en plein essor. Février 2021. www.euratechnologies.com
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