Le fond d’inflation pour les
transporteurs en 2022
En 2022, le secteur du transport et de la logistique a été très perturbé par l’inflation. En effet, cela a causé l’augmentation des postes de charge et des chaînes logistiques désorganisées. 🚚 Par conséquent, les fournisseurs et les clients ont été majoritairement affectés. Ainsi, les transporteurs routiers ont vécu une année particulièrement difficile. L’année a tout de même été contrebalancée par des aides gouvernementales.
Difficultés rencontrées par les transporteurs routiers
Les transporteurs ont rencontré de nombreuses difficultés en 2022. L’année fut rythmée par un enchaînement de hausses et de problématiques inédites pour les transporteurs. 🚛 Dès janvier, les entreprises interrogées par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) pour son enquête trimestrielle de conjoncture se disent fragilisées par deux facteurs :
- L’inflation ;
- L’allongement des délais de livraison de véhicules neufs et de pièces de rechange.
D’ailleurs, l’Observatoire du véhicule (OVI) met en évidence une tension sur le marché des poids lourds qui alimente des hausses des prix.
Hausse des prix du secteur
2022 a également été marquée par l’augmentation des prix des énergies. 📈 De même, les organisations professionnelles ont rencontré des difficultés d’application de la cause de répercussion pour les PME. L’Organisation des Transporteurs Routiers (OTRE) souhaite que le gouvernement agisse au plus tôt.
De plus, le 1er février, les tarifs d’autoroute ont nettement augmenté. 🛣️ L’organisation dénonce également ce facteur. Les entreprises reçoivent de nombreux surcoûts. D’ailleurs, ces surcoûts varient également selon les tailles d’entreprises. Ainsi, ils peuvent aller de 7 000 euros à 50 000 euros par mois.
Une année de grandes crises
Puis, fin février, la guerre en Ukraine a eu des répercussions sur le secteur. C’est pourquoi, le 11 mars, le Premier ministre, alors Jean Castex, dévoile une remise à la pompe de 15 centimes d’euro par litre de carburant. Cependant, cette annonce ne répond pas aux besoins urgents des entreprises de transport. De nombreux organismes l’ont notamment souligné dans un communiqué commun : la FNTR, la FNTV, l’OTRE et TLF.